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Ma réponde se bornera aux observations suivantes :

La voie d’exclusion ne saurait être invoquée. Je ne vois pas qu’on ait épuisé toutes les pièces dont le crâne des animaux à respiration aérienne est composé, pour leur rapporter les os analogues de la tête des poissons. Il en est quatre dans les mammifères, les oiseaux et les reptiles ; que, dans toutes les tentatives de détermination, on a toujours oubliés au fond du canal auditif, les osselets dits de l’oreille : ils se montrent des matériaux d’un haut rang à raison d’une certaine fixité de forme, de position et d’usage.

L’observation directe nous conduit aussi à un Autre résultat. Il n’y a pas de raisonnement à produire ici, c’est le fait ; je montre six ou sept pièces dans le maxillaire inférieur des poissons. Pour les mettre en main en quelque sorte, je les ai fait graver, avec la permission de M. Cuvier, à qui cette observation appartient : voy.pl.1, fig.i3, et pl. 5, fig. 50, 51, 52 et 53. Je prie qu’on en constate l’identité avec les mêmes os dans le crocodile, en recourant aux annales, tome 12, pl. 1, fig. 3, 4 et 7. Pour que la comparaison s’en puisse faire avec facilité, j’ai fait usage des mêmes lettres que M. Cuvier dans son histoire des crocodiles, u est le dentaire, & l’operculaire, x le coronoïdien, z le supplémentaire, v l’angulaire, y l’articu-