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jusqu’à présent pour toute la mâchoire inférieure des poissons ne serait formé que des trois premières pièces, quand l’opercule se trouverait composé des trois suivantes. »

« 3°. Par l’analogie des muscles. Le muscle de l’opercule offre l’un des principaux caractères du digastrique, en ce qu’il s’attache aux parties latérales et postérieures du crâne et se termine à la mâchoire inférieure : il y a pourtant cette différence qu’au lieu de finir inférieurement sur l’angulaire, c’est sur l’articulaire. »

« 4°. Par les usages : dès que le principal usage de l’opercule est de servir à la fonction de la respiration, il est dans un rapport de plus avec la mâchoire inférieure qui dans les grenouilles devient, avec l’os hyoïde, l’organe principal de l’introduction de l’air dans la cavité pulmonaire et par conséquent du mécanisme de la respiration. »


    fait voir le premier, de six pièces d’abord distinctes, qu’il a nommées dentaire, operculaire, marginaire, coronaire, angulaire et articulaire ». C’est M. Cuvier qui a ainsi appelé ces subdivisions du maxillaire inférieur, en son article de l’ostéologie du Crocodile. Voyez ANN., Tome 12, page 10. M. Cuvier emploie le nom de coronoïdien au lieu de coronaire, et celui de supplémentaire à la place du mot marginaire.