Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des muscle qui le meuvent ; 4o. enfin, par ses usages. »

« 1o. par voie d’exclusion : M. de Blainville ne pense pas que l’opercule provienne d’un démembrement ; dû crâne d’abord, montrant aisément dans le crâne des poissons tous les os qui doivent s’y trouver ; de l’appareil masticateur supérieur, qu’il trouve dans les poissons composé de ses quatre os à l’ordinaire, les incisifs, et les maxillaires, les palatins antérieurs et les palatins postérieurs ; de l’appareil des organes des sens, ce dont il juge inutile de donner une démonstration ; d’où, ayant admis en principe que la tête des animaux vertébrés n’est jamais composée que de quatre groupes d’os, ceux qui coiffent le cerveau, ceux qui servent à l’appareil des organes des sens, ceux dont se compose la mâchoire supérieure, et puis enfin ceux de la mâchoire inférieure, il conclut par voie d’exclusion que c’est au quatrième groupe ou à la mâchoire inférieure qu’appartient l’opercule. »

« 2o. Directemenf : les oiseaux et les reptiles ont les doubles branches de chaque maxillaire inférieur subdivisées en six pièces, nommées dentaire, operculaire, marginaire, coronaire, angulaire et articulaire.[1] Ce qu’on aurait pris

  1. Voici le propre texte de l’auteur. « La mâchoire inférieure se compose toujours, comme M. Geoffroy l’a