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découverte des os operculaires, ayant mis du prix à lui en faire honneur.

Il est dans les sciences certaines propositions qu’il suffit d’énoncer pour qu’on soit à l’instant frappé de leur justesse ; m’étant cru dans cette mesure à l’égard des os ôperculaires, je m’étais borné à annoncer que puisque la détermination de M. de Blainville était infirmée par le témoignage de la mâchoire inférieure de l'esox osseus j’avais été de nouveau animé de l’espoir de découvrir moi-même les analogues des os operculaires, et que j’apportais en ce moment le fruit de mes nouveaux efforts.

Ce mémoire dont les sociétés savantes s’occupèrent alors, rappela à M. de Blainville son travail sur la même question, qu’il avait terminé dès juillet 1812, mais qu’il s’était borné à communiquer à la société philomathique. Cette fois, il le publia, page 104, dans celui des bulletins de cette société, qui fut distribué en septembre, quand moi-même ayant cédé à quelques instances, j’avais déjà remis pour le même journal un extrait de mon mémoire, extrait qui parut page 126.

Ainsi furent imprimés dans le même ouvrage et presqu’en regard, deux articles roulant sur le même objet et dont les conclusions et solutions contraires ne pouvaient ne pas être remarquées : l’attention qu’on y donna, me causa dans le temps