Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/69

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vertébrés. Ces vues eurent principalement pour objet de très-neuves et de très-curieuses considérations que je n’avais ni aperçues ni même pressenties, sur trois des principales pièces du crâne, le frontal, l’éthmoïde et le sphénoïde.

Le frontal des mammifères est plus divisé dans les trois autres classes ; la lame cribleuse de l’éthmoïde n’y existe pas ; ses lames orbitaires y sont tantôt membraneuses, tantôt cartilagineuses et tantôt osseuses, et enfin les ailes du sphénoïde y restent le plus souvent détachées de la partie impaire et principale, et passent à de nouveaux services.

En adoptant, à mon tour, toutes ces vues, et en modifiant d’après elles mes anciennes idées, il est cependant un point de la plus haute importance à mon avis, sur quoi je ne puis de même partager l’opinion de mon savant confrère ; ce sont les déterminations qu’il a données pour les poissons, d’abord de l’os temporal et des annexes de cet os, et secondement ses considérations sur les os operculaires.

Ce n’est, comme on le pense bien, qu’après de


    En adoptant entièrement ces découvertes de M. Geoffroy, relatives aux métamorphoses du temporal, des maxillaires et de quelques autres os, j’ai cru pouvoir conserver une partie de mes anciennes idées sur le frontal, l’éthmoïde et le sphénoïde, etc. CUVIER, ANN., Tome 19, page 123.