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mes écrits relatifs à d’autres parties de l’être icthyologique, étant de plus en plus persuadé que ce serait là que je rencontrerais les plus grandes difficultés.

Comme je n’en avais pas tout-à-fait cette idée en commençant, j’avançai, n’écrivant pas encore ex-professo sur les poissons, ou du moins je donnai comme vraisemblable que l’opercule provenait d’un démembrement des parties latérales du crâne. Il me parut que le frontal s’articulait directement avec l’occipital, en laissant en liberté à l’extérieur les pariétaux et les temporaux ; ce qui à un examen plus attentif ne s’est pas trouvé vrai au sujet des pariétaux, et ce qui demandait à être mieux établi à l’égard des temporaux eux-mêmes.

Quand enfin je m’occupai spécialement des poissons, je vis combien le but était escarpé : je n’avais saisi que quelques indications ; je m’en servis toutefois pour jalonner la route : mais en publiant, article Tétrodon dans le grand ouvrage sur l'Egypte, d’une manière vague ces résultats, je crus devoir en rester là, et attendre qu’il y eût en Europe une opinion formée sur les déterminations que j’avais présentées : de nouvelles vues pouvaient m’être communiquées et je devais tout gagner à cet échange d’idées.