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« Si j’ai eu d’abord sujet de m’applaudir de l’heureuse application de ce principe, j’en aperçus bientôt l’insuffisance ; il n’y a pas de pièces dans le crâne des mammifères, qui ne soient entourées de plusieurs autres. Celles de l’opercule au contraire ont un de leurs bords flottant : ce sont des os en quelque sorte rejetés en dehors du crâne et surtout remarquables, en ce qu’ils ont des rapports d’usage, non pas seulement avec la tête, mais avec les bras et la poitrine. Le fil dont je m’étais servi pour marcher dans ce labyrinthe m’était donc échappé des mains : car ces pièces de l’opercule étant sans connexion dans une grande partie de leur pourtour, j’étais privé des moyens d’en retrouver les analogues ; et je sentais que, si je renonçais à en faire mention, je ne pourrais jamais être assuré d’avoir procédé rigoureusement à l’égard des autres parties de la tête des poissons. V. ANN., t. 10, p. 343 ».

On voit par ce qui précède comment je m’acheminai vers la détermination des quatre osselets de l’opercule ; apercevant ces os au centre d’un nombre considérable d’autres pièces et avec des fonctions qu’il fallait désespérer de trouver ailleurs, je ne pouvais user de trop de précautions à leur sujet : j’en avais fait le but de tous