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tre un assez grand nombre de pièces, toutes jusqu’alors restées indéterminées.

M’étant ainsi approché de l’opercule, mais par une marche en quelque sorte rétrograde, je cherchai à y arriver plus directement. Persuadé que les os qui cloisonnent les organes des sens, c’est-à-dire, que les os de la bouche, du nez, des yeux, etc. m’offriraient une analogie constante, j’eus le désir, dans la vue de les suivre jusqu’à l’opercule, d’en connaître la correspondance dans les diverses classes d’animaux.

Mais bientôt je m’aperçus que j’ouvrais une mine d’une fécondité extrême, riche surtout en conséquences physiologiques ; je m’arrêtai, par rapport à mon premier dessein. Entré dans un monde tout nouveau, ce n’était ni divaguer, ni même manquer au but principal de mes recherches, que de m’occuper à recueillir tant et de si piquans aperçus.

Je donnai donc un traité sur le crâne : j’en voulais venir aux poissons ; mais je ne m’occupai d’abord que du crâne des crocodiles dans un premier écrit, ANN., t. 10, p. 249, et que du crâne des oiseaux dans un second, ibid., p. 342. Dans cette circonstance je m’étais particulièrement attaché aux oiseaux, comme compris dans les degrés moyens de l’échelle des êtres.

On a besoin d’être encouragé dans ses recher-