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l’égard des pièces de l’opercule[1]. Des os qui font partie du crâne et qui n’ont de fonctions apparentes qu’à l’égard de la respiration, paraissaient en effet dans des conditions toutes particulières et entièrement icthyologiques.

Ainsi je me proposai d’abord la recherche des os operculaires, et n’examinai ce qui était au-delà et en deçà que dans la pensée d’arriver pas à pas à ce qui me paraissait en ce lieu la principale et presque la seule anomalie.

Je commençai par donner un premier mémoire sur les os de la nageoire pectorale, ANN tome 9, p. 357 ; un second, sur les métamorphoses et les usages multipliés d’une des pièces de cet appareil, ibid. p. 413, et puis un troisième, sur le sternum des poissons, t. 10, p. 87 ; j’en vins, par là, à connaî-

  1. Quelques-unes de ces pièces (de la tête) disais-je alors, d’une forme et d’un usage uniquement propres aux poissons, telles que les opercules, ont surtout contribué à faire croire que, si du moins dans la formation de ces êtres singuliers, la nature n’a pas abandonné le plan qu’elle a suivi à l’égard des autres animaux vertébrés, elle a dû, pour les mettre en état d’exister au sein des eaux, modifier tellement leurs principaux organes, qu’il n’est resté de ce plan primitif que quelques traits épars et difficiles a saisir. (Annales du Muséum d’Histoire naturelle, tome 10, page 342.