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saient le tronc, sont, ici toutes situées en avant de la colonne vertébrale, une portion même du tronc étant parvenue à se loger sous le crâne.

Ce qui revient et se réduit à ceci : le tronc existe dans les Quadrupèdes sous le milieu de la colonne vertébrale, dans les Oiseaux sous L’extrémité de la colonne et sous le coccyx, et dans les Poissons sous les premières vertèbres et sous la tête.

Il n’y a là aucune idée de théorie ; c’est un résultat qu’il faut bien accorder au témoignage de ses sens, et c’est ce qu’on aurait vu dès l’origine, si, moins prévenu par ce qui est enseigné dans les écoles d’anatomie, on ne se fût pas obstiné à vouloir trouver les poissons, sous certains rapports, tout-à-fait semblables aux mammifères et aux reptiles,

Pour adopter, sans réserve, le principe de l’unité de composition organique pour tous les animaux vertébrés, vous faut-il une ressemblance plus réelle ? je puis et vais vous satisfaire, en vous montrant que tous les matériaux qui composent les poissons, sont exactement et entièrement les mêmes que ceux qui entrent dans la formation de l’homme, des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Mais vous ne trouverez pas possible, pour tous les cas, cette subdivision, tête, tronc et extrémités, que vous aviez admise et presque érigée en