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On définit les vertébrés, ou on comprend sous ce nom les animaux qui ont un long cordon médullaire, ou, comme on l’appelle plus usuellement, une moelle-épinière, aux côtés de laquelle les nerfs viennent se rendre et dont l’extrémité antérieure se développe et s’épaissit pour former l’encéphale. La moelle-épinière est logée dans un étui osseux, dit la colonne vertébrale, et l’encéphale dans le crâne. Tout l’essentiel de l’être est là : le surplus se compose d’appareils qui établissent ses relations avec son monde extérieur, ou qui l’aident à emprunter aux corps ambians de quoi entretenir son existence.

Or chacun sait que, de même que le cordon médullaire et l’encéphale ont des os propres, ces appareils ont les leurs.

S’il en est ainsi, il nous suffit de considérer ces os et de rechercher dans quelle circonstance ils trouvent un appui sur le crâne ou sur la colonne vertébrale, en quel endroit et comment ils s’y attachent, s’ils conservent toujours un point fixe d’articulation, ou si leur mode d’union est variable d’une classe à l’autre.

C’est en effet ce qu’il nous importe de savoir, mais comment y parvenir ? Comment..? Y a-t-il dans les sciences naturelles d’autres moyens de recherche que l’observation ? Non. Voyons donc