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surprise au découragement, bien que mes premières recherches eussent déjà rendu ma marche plus assurée, parce qu’embrassant successivement chaque organe, je ne pouvais encore me rendre compte que de quelques fragmens de l’être.

Depuis, de nouveaux efforts m’ont fait connaître de nouveaux rapports, et me permettent de voir les poissons de plus haut, et, si je ne m’abuse, de comprendre comment une simple différence dans les attaches de quelques viscères, fait tomber le type uniforme des vertébrés dans les conditions d’un quatrième sous-type.

Faisons connaître en quoi consiste cette transformation, et prévenons d’abord que nous ne serons pas pour cela obligés de perdre de vue notre principal sujet. Pour donner cette démonstration, il nous suffit de comparer les squelettes des quatre sous-types ou des quatre classes, parce que (ce dont nous nous réservons dans un écrit ad hoc, de donner un jour la preuve) il est de l’essence de chaque pièce, d’appartenir à un certain ensemble de parties molles, muscles, nerfs et vaisseaux ; que les os soient percés en étui ou qu’ils soient disposés en une sorte de quille.

Les choses étant ainsi, les résultats trouvés pour le squelette ont cette importance, qu’ils conduisent à la connaissance des parties qui le revêtent, et mieux, qu’ils donnent à priori cette connaissance.