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INTRODUCTION.

Je me propose de démontrer ici qu’il n’est aucune partie de la charpente osseuse des poissons, qui ne retrouve ses analogues dans les autres animaux vertébrés.

Toute simple, toute conforme à l’ordre naturel et à la marche philosophique des sciences, que paraisse cette proposition, je ne puis me flatter qu’elle soit également et universellement accueillie. J’attends, au contraire, les plus grands dissentimens d’opinions de la disposition actuelle des esprits sur des matières de cet ordre.

Les uns ne verront pas même dans cette considération un véritable sujet de recherches, ne pouvant concevoir qu'après tant de travaux en anatomie et en physiologie, il soit encore possible de méconnaître le principe de l’unité de type dans les animaux vertébrés : accoutumés à voir de haut le vaste ensemble de l’organisation, à en saisir rapidement les faits généraux et à préjuger les rapports de ceux de ces faits qu’ils n’ont