Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

recherche aura un jour quelque influence sur les études médicales ; il délivrera probablement les jeunes étudians des incertitudes pénibles qu’ils éprouvent ; car s’ils désirent vivement de ne s’en pas tenir à l’anatomie d’une seule espèce, à une anatomie purement chirurgicale, ils craignent bien davantage de s’engager dans une entreprise qu’ils croient au-dessus de leurs forces.

En terminant ici mon ouvrage, qu’il me soit permis d’ajouter que je me regarderais comme bien complètement récompensé de mes travaux, si mes recherches exerçaient un jour cette influence. Oui, puissai-je apprendre qu’elles ont été utiles à la jeunesse de nos écoles ! Quelle classe de notre belle France est plus digne d’intérêt ? Que de dévouement, que d’application, que d’ardeur pour l’étude ! Jeunesse aimable, toute occupée des nobles productions de l’esprit, vous semblez absorbée dans une seule pensée ; dans cette pensée qui a fait dire à Virgile :

Felix qui potuit rerum cognoscere causas !