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celle que l’on avait suivie jusqu’à ce jour. Ainsi lorsque l’anatomie comparée fait de l’homme son point de départ, et lorsque, s’appuyant sur ce principe que les organes de cette espèce privilégiée sont plus parfaits, mieux connus et mieux définis, elle examine en quoi et comment ces organes se diversifient, se déforment et s’altèrent dans tous les autres animaux, mes nouvelles vues me portent à ne donner de préférence a aucune anatomie en particulier, mais à considérer les organes là d’abord où ils sont dans le maximum de leur développement, pour les suivre ensuite de degré en degré jusqu’à zéro d’existence. Dans le premier cas, celui de l’homme placé au centre d’un cercle, on se rend par un grand nombre de routes ou de rayons divergens à tous les points de la circonférence ; de cette circonférence au contraire, je me porte vers le centre : j’aborde directement les anomalies les plus choquantes, pour les embrasser dans une même pensée, et pour faire voir que toutes ces organisations si