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lité et d’en donner une entière solution ? En examinant ce qui a été entrepris à cet égard nous sommes forcés de reconnaître que les méthodes usuelles de cette science ne lui ont encore permis que de saisir et de traiter une partie de la question. Suivons d’abord sa marche, là où ses procédés ont donné des résultats positifs.

S’agit-il de démontrer qu’une portion de la jambe du cheval correspond à la main de l'homme ? on se garde d’une comparaison directe. Mais s’il existe une si grande différence sous le rapport de la conformation entre les deux organes à ramener à un même type, on se flatte qu’après en avoir montré tous les degrés intermédiaires, on ne répugnera plus à admettre la concordance de ces parties ; de sorte qu’en dernière analyse, c’est recourir à des idées de ressemblance comme conformation, pour en venir à prouver l’identité de choses, qui en effet se rapportent les unes aux autres à bien des égards, mais non dans le point examiné.