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noms de métacarpe, de doigts rudimentaires, d’ongles, etc.

Qui ne voit où conduisent ces conséquences ? On a observé par soi-même : on a cru remarquer que les analogies admises sur un sentiment vague, n’avaient pas un caractère assez déterminé d’évidence, Préférera-t-on un principe même philosophique à une réalité donnée par l’observation ? Du moment que la question est posée de la sorte, elle est aussitôt résolue : les anciennes traces sont abandonnées ; toutes vues d’analogie écartées. Une nouvelle époque commence : on se dispose à fonder l’édifice de la science ; et comme on croit qu’il n’y a possibilité de bâtir sur un fonds solide qu’en s'abstenant de toute proposition abstraite, on ne s'occupe plus que de travaux d’observations.

Cependant si les circonstances firent un devoir de cette conduite, le résultat n’en fut pas moins qu’on en vint à méconnaître un des principes fondamentaux de la philosophie naturelle, et qu’on sacrifia l'ins-