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une première époque : l’instinct a servi de guide dans les premières généralisations ; et ce qui montre qu’on était alors dans la bonne voie, c’est que les naturalistes ont fait faire à la science d’autant plus de progrès, qu’ils ont été plus profondément pénétrés de la justesse de ces aperçus.

En effet, c’est sur l’idée que les êtres d’un même groupe s’enchaînent par les rapports les plus intimes, et sont composés par des organes tout-à-fait analogues, que repose l’échafaudage des méthodes en histoire naturelle ; art ingénieux qui permet d’admettre comme presque complète la ressemblance d’un grand nombre d’espèces pour n’avoir plus ensuite à les différencier que par de légers traits caractéristiques.

Ainsi l’impulsion était donnée, des cadres étaient préparés et le but se trouvait marqué. Mais, il faut le dire, les applications ne furent pas toujours heureuses ; le désordre vint d’un côté d’où on ne devait pas l’attendre. Les naturalistes furent