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Newton, méditant un jour sur la simplicité et l’harmonie des lois qui régissent l’univers, frappé surtout des rapports et de l’uniformité des masses du système planétaire, abandonnait son ame aux sentimens d'une vive admiration ; lorsque, ramenant tout-à-coup ses pensées sur les animaux ; sur ces êtres, dont la merveilleuse organisation n’atteste pas moins dans un autre genre la grandeur et la suprême sagesse de la puissance créatrice, il s’écrie ; je n'en puis douter ; les animaux sont soumis au même mode d’uniformité.[1].

Telle fut pour l’histoire des analogies

  1. Idemque dici possit de uniformitate illa, quæ est in corporibus animalium. Habent videlicet animalia pleraque omnia, bina latera, dextrum et sinistrum, forma consimili; et in lateribus illis, a posteriori quidem corporis sui parte, pedes binos; ab anteriori autem parte, binos armos, vel pedes, vel alas, humeris affixas; interque humeros collum, cui affixum est caput; in eoque capite binas aures, binos oculos, nasum, os et linguam; similiter posita omnia, in omnibus fere animalibus. NEWTON, OPTICES, questio 31 ; p. 327, in edit. Samuel Clarke.