Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/14

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

semble de l’organisation, jamais je ne l’ai poursuivi comme le développement d’idées imaginées a priori, mais qu’il s’est offert à moi comme découlant des faits que j’avais observés.

Ces faits sont faciles à vérifier : car on se tromperait beaucoup, si l’on supposait qu’il fallût pour cela recourir à nos grandes collections. Dans le plan que j’ai suivi, le choix des exemples était sans importance. Aussi, me suis-je procuré les principaux objets de mes études dans une campagne, à 16 lieues de Paris, où je ne pouvais disposer que de choses qui se trouvent absolument partout. Je n’ai mis à profit mon heureuse position au centre de notre riche Muséum, que pour y venir de temps à autre, et par manière d’excursion, revoir mon travail sur des pièces anatomiques qui pouvaient s’y rapporter. Mais d’ailleurs, j’avais toujours trouvé d’avance la loi de composition de chaque organe, et rédigé les observations qui en établissaient le principe.