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jamais conduit les conseils de l’amour-propre.

Me proposant uniquement de donner à la marche de mon enseignement une direction plus étendue et plus philosophique, je comparai un même organe dans les animaux du premier embranchement de l’arbre zoologique. Arrivé assez heureusement à une détermination qui n’avait pas encore été donnée, j’essayai, pour imprimer à ce premier résultat un plus grand degré de certitude, de présenter de même la détermination de quelques parties contigues. Du second organe je fus conduit au troisième, puis à un quatrième ; et, de proche en proche, j’en vins à examiner tout l’animal vertébré sous les rapports de ses matériaux constitutifs.

Ces travaux, que j’avais rédigés pour être soumis à l’académie des sciences, composent le recueil que je publie aujourd’hui.

On voit que j’ai marché par degrés, et que, si à la fin de mes recherches je suis arrivé à un système assez complet sur l’en-