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COROLLAIRES.

De tout ce qui précède, je crois devoir conclure que les quatre osselets de l’ouïe ne sont toujours chez les mammifères, les oiseaux et les reptiles, que les quatre os operculaires des poissons ; que, vus de plus haut, ce sont quatre matériaux donnés de l’organisation, susceptibles d’un maximum et d’un minimum de développement ; qu’ils sont portés au plus haut degré de développement et de fonctions dans les seuls poissons ; que dans les autres animaux vertébrés, ils descendent de ce rang élevé, pour tomber dans ce que je nomme les conditions rudimentaires ; que comme tels ils sont susceptibles de se rapetisser de plus en plus, quelquefois jusqu’à disparaître entièrement ; enfin, qu’incapables, dans les animaux à respiration aérienne, des hautes fonctions de leur primitive destination, ils s’y trouvent comme, des ilotes au service et à la disposition des organes, qui les entourent.