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ces deux interpariétaux, qu’ils grandissent dans les animaux à boîte cérébrale d’une petite capacité, en imposant aux pariétaux l’obligation d’une diminution proportionnelle, et qu’ils occupent le sommet du crâne, spécialement dans les ovipares et jusque dans les crustacés.

De l’épactal.

Dans la suite, et probablement sans qu’il connût mon travail, l’habile anatomiste M. Fischer fit paraître à Moscou, sur cette pièce, une dissertation in-folio de six pages. Son écrit porte pour titre : De osse epactali seu gœthiano[1]. Ce premier nom d’épactal, c’est-à-dire d’étranger, d’intercalé, fait déjà pressentir l’esprit et le but de la dissertation de M. le professeur Fischer ; l’autre nom, os gœthianum, est un hommage que ce savant voulut rendre à l’inventeur. Goethes aurait le premier découvert l’interpariétal dans quelques rongeurs, et se serait contenté d’en faire mention par une note manuscrite sur un exemplaire d’un traité d’anatomie comparée.

M. Fischer, après la remarque que son os inter-

  1. Observata quœdam de osse epactali seu gœthiano, cum tabutis tribus æri incisis ; a Gothelf-Fischer, professore mosquensi, etc. — Mosquæ, 1811.