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sait-il concourir la lame S, que j’en ai détachée et trouvée distincte. Dans l’état présent des choses, cet os consiste en une bandelette longue d’un pouce et large de trois lignes. Ce serait, suivant moi, en prendre une notion fausse que d’y attacher l’idée d’un débris, puisqu’il n’est dérogé à son essence que par la privation de l’un de ses emplois, celui de servir de calotte aux hémisphères cérébraux. Mais d’ailleurs il reste, dans sa contraction, dans sa petitesse, tout ce qu’il doit être pour ne manquer à aucun autre de ses services et de ses alliances. Car enfin il s’articule par son long bord extérieur avec le temporal, non-seulement pour la connexion qu’il doit à celui-ci, mais de plus pour laisser aux fibres extrêmes du crotaphite la surface qui leur revient à ses dépens. À l’un de ses bouts il s’unit au frontal, et par le bout opposé à l’occipital supérieur. Enfin nous aurions encore à faire remarquer son articulation du flanc intérieur avec l’interpariétal, si ce n’était pas anticiper sur les faits de la discussion suivante que de donner à ce moment la détermination et le nom de l’os numéroté S.

Le pariétal est une pièce toute de l’homme dans ce sens que c’est dans cette seule espèce qu’il arrive à son plus haut point de grandeur : les animaux le montrent se rapetissant insensiblement, de telle manière qu’il n’est plus (méconnu pour ses dimen-