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là des matériaux qui jouissent de quelque indépendance, qu’il faudrait déjà en faire la distinction.

Quand dans mon mémoire sur le sphénoïde, j’en vins à discuter les motifs qu’on avait allégués pour remplacer les anciennes dénominations d’ailes d’Ingrassias par les noms d’appendices ensiformes ou d’apophyses xiphoïdes, j’observai que le caractère invoqué, la forme en épée, n’était qu’une circonstance toute spéciale de l’anatomie humaine, qui ne pouvait s’appliquer à aucune autre conformation de l’anatomie des animaux ; cependant j’avais encore trop accordé, puisque ce n’est une forme donnée en anatomie humaine que sous l’obligation de conditions elles-mêmes déterminées.

Que les masses encéphaliques viennent, je ne dis pas à manquer entièrement, comme dans le sujet de la pl. I (voyez fig. 6), mais que seulement, comme dans nos deux autres exemples, elles n’arrivent pas à tout leur développement ordinaire, les os de la périphérie intérieure éprouvent une moindre poussée, et des parties rondes apparaissent en remplacement de surfaces aplaties. Telle est l’histoire de nos ingrassiaux, qui, au lieu d’être étendus en table sur les côtés (voyez pl. III, fig. 10, 11 et 13) et de présenter de larges surfaces, se relèvent en rondes bosses, et prennent la forme d’un demi-anneau, pl. I, fig. 6, et pl. III, fig. 12. Ils se