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ainsi convertibles de suite en organes ? Des brides placentaires, dans ce système, étendues au-dessus de l’organe monstrueux et lui formant une sorte de coiffe, auraient donc cette influence, qu’elles s’opposeraient avec efficacité au retour, à l’existence d’une nouvelle accumulation des eaux de l’amnios ?

Ou bien serait-ce, parce que, émanées du placenta (organe déjà achevé quand l’embryon commence, organe plus exigeant et dominateur en raison de sa plus grande vitalité), elles dirigent et font arriver sur son principal foyer les bénéfices du système vasculaire, qui, dans la règle, eussent appartenu à l’organe monstrueux ? Il n’est point de bride ou de membrane étendue du placenta à l’embryon, point de ces liens de l’un à l’autre, que cette fusion n’opère l’anastomose de quelques parties de leur système sanguin. Qu’en raison de cette circonstance, il arrive à un rameau artériel émané de l’embryon de prolonger ses branches terminales sur le placenta, il est évident que la partie de celui-là, où auraient dû aboutir les extrémités de l’artère, ne croîtra pas. Ainsi cet organe deviendra monstrueux par retardement de développement.

Ou bien encore (car les brides placentaires ne sont pas toujours rangées circulairement, comme le sont les bords de la coiffe dont nous avons vu le cerveau de l’hypérencéphale recouvert : il en est d’étendues en ligne droite, comme la bride qui fut