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Si j’ai rencontré ce vague et ce ton tranché dans quelques écrits sur les monstruosités, la cause en est sans doute dans la limite du possible, en ce moment, touchant cette importante question. Et dans le vrai, là où ne sont encore que des faits incohérens, où les routes n’ont point été tracées, où le but est à peine entrevu, on ne peut s’accorder les procédés des sciences qui ont perfectionné leurs moyens d’investigation ; et surtout, on ne saurait marcher bien rapidement, par aphorismes, conclusions et hautes généralisations.

Mais cependant, en embrassant beaucoup moins, en bornant son sujet, c’est-à-dire en réservant son attention pour quelques faits, on peut être sur eux plus clairvoyant et plus pénétrant. C’est alors qu’on peut passer de ces faits à leurs conséquences. Que chaque déduction vous paraisse en être une bien sévère application ; peu importe ce que vous ignorerez sur tous les autres points de la question, la science n’enregistrera pas moins et à toujours vos faits et leur philosophie.

J’explique de cette manière comment j’ai la confiance de pouvoir donner dans un résumé quelques généralités sur les monstres, et je puis sans doute ajouter, comment j’espère même arriver jusqu’à une cause supérieure. Quatre genres seulement, l’Anencéphale, le Notencéphale, l’Hypérencéphale et le Podencéphale, ont fourni à mes observations ;