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tances très-diverses les uns à l’égard des autres, selon qu’une nourriture plus abondante excite l’une des parties à prendre plus de volume et à s’étendre davantage.

Du principe des connexions, ayant été considéré comme n’étant point une règle infaillible.

C’est ici le lieu de faire arriver sur nos théories, et en particulier contre le principe des connexions, une dernière objection, qui n’a cependant d’importance qu’en raison de la source dont elle émane. M. Meckel ne croit pas à l’infaillibilité de ce principe. Or, je ne me le dissimule pas : ce célèbre professeur occupe un des premiers rangs parmi les anatomistes ; son nom est sans doute imposant et son jugement bien digne de faire autorité.

Après avoir transcrit le paragraphe de mon premier volume, page 405, dans lequel je dis le principe des connexions invariable, et où j’ajoute qu’un organe est plutôt anéanti que transposé, M. Meckel poursuit ainsi :

« Très-souvent en effet, et même le plus ordinairement, la nature observe cette loi jusqu’à s’y conformer d’une manière pédantesque : cependant il arrive qu’elle ne s’y attache pas absolument toujours[1] ; ce qui est vrai tout aussi bien du

  1. On a fait ici sonner très-haut cette observation critique