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essentiellement à la grandeur respective des corps caverneux, tantôt remplissant toute l’étendue des dernières voies, tantôt n’en occupant qu’une très-petite partie.

Le pénis du podencéphale, indépendamment des remarques qui précèdent, n’en reproduit pas moins, s’il est étudié dans ses conditions les plus générales, tous les faits qui sont de l’essence d’un pénis à l’état normal : il n’y a d’altéré et de modifié que la forme de chaque partie. Ainsi les deux corps caverneux rudimentaires dont nous avons parlé plus haut viennent également se confondre dans un véritable gland. Celui-ci est seulement moins saillant, moins large, et de toutes manières plus petit. Nous l’avons fait représenter vu de face, fig. 11, et vu de profil, fig. 12. Il est recouvert de son prépuce comme à l’ordinaire, sauf que le prépuce n’a point assez d’étendue pour l’envelopper entièrement. Les mêmes figures expriment toutes ces circonstances, et retracent même le frein qui ne manque pas et qu’on peut apercevoir inférieurement, fig. 12.

Des faits qui précèdent, il suit que le podencéphale n’a de rapports avec les oiseaux que sous le point de vue qui nous avait frappés au commencement de ces recherches. Une seule issue, chez lui comme chez les oiseaux, aurait, si ce monstre eût vécu, aurait, dis-je, transmis les produits des trois