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chez les mammifères, qu’il n’y a jamais eu à leur égard de dissentiment. La conformité des ovaires, de la grappe et des tubes oviductes pour les femelles et celle des testicules, des canaux déférens et des pénis pour les mâles, sont un fait acquis dès les premiers temps de la science, un rapport trouvé par les anciens. On s’arrêta au point où nous en sommes aujourd’hui dans la découverte de ces analogies ; on ne sut plus ce que ces organes avaient de commun à partir du lieu où ils viennent se réunir, et, comme on le croit, où ils viennent se confondre dans l’appareil urinaire. Cet amalgame se fait différemment, suivant les familles dans lesquelles on l’observe : mais on ne fit pas cette distinction, sans doute par indifférence autrefois, et de nos jours préoccupé qu’on était par des idées systématiques ; et en effet un tout autre esprit régnait dernièrement dans l’école. Au fur et à mesure que la zoologie prit de l’extension, on parut croire que le terme de tous les efforts, était le perfectionnement de ses classifications, et presque sans s’en apercevoir, et à cause d’elle, l’on dévia de la route tracée par Aristote.

Les choses se passaient ainsi, quand, en ce qui concerne les organes sexuels des oiseaux et des mammifères, il paraissait cependant plus naturel de conclure des premiers rapports si facilement découverts qu’un second effort ferait tout aussi