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cloaque, rappelant, par sa forme, la voie unique des déjections chez les oiseaux.

Analogies avec les oiseaux.

Par ce premier aperçu, je serais déjà conduit à comparer les anomalies des organes génito-urinaires du podencéphale à l’état normal des organes correspondans des oiseaux, si dès le début une difficulté ne m’arrêtait. Je parlais d’un cloaque commun chez le podencéphale ; mais sais-je véritablement ce qu’est cette bourse chez les oiseaux ? Le mot de cloaque, inusité partout ailleurs en anatomie, appartient à l’enfance de la science. Il a été imaginé sans qu’on y ait attaché une idée de rapport. Ce n’est point le nom d’une chose, c’est celui de sa fonction. Tout est là reprochable ; l’objet n’est point défini : on a agi sans vue générale, et dans le seul point examiné on a fait une fausse application. La grande poche, dite le cloaque commun pour avoir paru commune aux urines et aux matières stercorales, reste, dans le fait, étrangère aux unes et aux autres, et jamais n’en contient la moindre parcelle. Il y a mieux ; bien qu’elle soit au devant du rectum, elle perd momentanément son caractère de tube ou de canal pour que les matières excrémentitielles n’aient point à la traverser sous cette forme. Et en effet l’oiseau qui se dispose à