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provoque leur expulsion. De la monstruosité à l’état normal, il n’y a dans le vrai qu’une différence de grandeur. Le réservoir stercoral est plus allongé (il forme la moitié du colon) chez l’homme régulier ; et, si chez le podencéphale c’est une beaucoup plus grande capacité, absolument parlant, l’accumulation du mucus explique cette différence : car, où les contenus ne discontinuent pas d’abonder, s’ils sont d’ailleurs privés d’être rejetés en dehors, il est de toute nécessité que les contenans s’agrandissent[1].

Le dernier segment intestinal s du podencéphale est d’une détermination trop évidente, pour que nous jugions nécessaire de nous y arrêter long-temps. À son caractère de dernière portion, à son insertion sur le colon, aux plis longitudinaux de la membrane interne, et à l’épaisseur de sa tunique musculaire, on reconnaît le rectum.

Nous traiterons dans le huitième paragraphe de son mode de terminaison.

    excrémentitiel de nos alimens solides, afin de nous soustraire à l’incommodité dégoûtante de le rendre sans cesse. » Voyez Nouveaux Élémens de Physiologie, 8e édition, t. 1, p. 254.

  1. Dans un enfant mort-né à la suite d’une imperforation de l’anus, Salomon Reiselius vit l’intestin colon fort enflé et rempli de beaucoup de matières noirâtres, qui y étaient renfermées comme dans un sac. Voyez Collection académique, partie étrangère, tom. 7, p. 607.