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Cependant, on n’aurait encore recueilli ces faits ou qu’afin de présenter l’organisation comme passible de désordres variables à l’infini, ou bien signalés avec la qualification de hernie congéniale, que pour les considérer comme ramenés à une mesure commune, et comme compris par conséquent dans une sorte d’explication.

Nous exposerons plus bas ce que nous pensons de cette manière de voir : il nous suffit, pour le moment, de considérer ces faits sous un tout autre point de vue ; sous celui de la question que présente un aussi grand déplacement des viscères.

À juger en effet sur un premier aperçu de la confusion de ces organes, on en pourrait croire le désordre inextricable. Mais, comme nous l’avons remarqué plus haut, ce n’est point ce que nos règles nous portent à en penser. Nous devons croire à une confusion plus apparente que réelle : car que les viscères de l’abdomen et de la poitrine cessent d’être employés, comme dans l’état normal, à remplir les grandes cavités du tronc, pour devenir au contraire partie de leur dehors, ce que montre l’hypérencéphale, bien qu’il n’y ait rien à opposer à cette observation, notre confiance sera toute pour la prévision donnée par nos règles ; et nous ne craindrons pas de prononcer qu’il y a là métastase des parties, et néanmoins maintien de