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vous avez toujours été chere à mon cœur : mais enfin, quelque médiocre que soit ce bien, mon pauvre ami l’a toujours partagé avec vous ; & vous n’avez pas même dédaigné ce partage, & d’entrer en tiers dans une amitié qui, avec ses agréments, a trouvé de l’estime. Que cette mort vous rend précieuse pour moi ! elle réunit, en vous seule au monde, toutes mes affections & tout le bonheur de ma vie. Il n’est que vous seule qui puissiez me donner la consolation que je ne trouve point, ni dans ma philosophie, ni dans l’empressement que j’ai retrouvé dans tous mes amis en cette triste occasion.