Page:Philipon de La Madelaine - Modèles de lettres.djvu/301

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

altérés par la corruption du temps ; & il n’y en a plus de cette vieille roche. Vous avez compris mes sentiments, vous m’avez fait bien de l’honneur ; & je vous le rends, en voyant les vôtres tels qu’ils sont. Il faut avoir un peu de ce bon aloi que nous regrettons, pour sentir cette perte comme nous la sentons. Cette louange doit passer, car je suis persuadée qu’on est plus ou moins touché de ces grandes qualités, selon qu’on y a plus ou moins de rapport.



LETTRE de la même à M. de Grignan, son Gendre,
sur le même sujet.


Mon cher Comte, recevez ici mon compliment. Vous avez été tendrement aimé de ce cher oncle. Il aimoit son nom, sa maison ; il avoit raison, elle en vaut la peine. Je vous