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de M. votre mari. Ce qui doit diminuer votre affliction, c’est que ses grandes blessures lui aient donné le temps de mourir en bon Chrétien.

C’est assez, pour que vous ne doutiez pas de ma douleur, Madame, de savoir que vous êtes la personne du monde que j’aime le mieux & que j’estime autant. Cette perte est grande, je l’avoue ; mais vous avez de la fermeté, & je suis assuré qu’il n’est point d’événement au dessus de votre courage.



LETTRE du même à M. l’Abbé D…,
sur la mort de sa sœur.
A Autun, ce 10 Février 1675.


J’ai appris avec bien du déplaisir, Monsieur, la perte que vous avez faite de Mme. votre sœur. Car outre la part que je prends aux choses qui