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Jugez-en, s’il vous plaît, mon R. P. par le plaisir que je me serois fait de m’en acquitter auprès de vous, & de vous marquer combien je vous suis redevable des bontés que vous avez pour mon fils, & des soins que vous prenez pour en faire un honnête homme. Pour peu qu’il ait d’inclination à le devenir, il est impossible qu’il n’y réussisse pas, par l’avantage qu’il a, non-seulement de recevoir vos leçons, mais encore de pouvoir profiter de vos exemples. Je souhaite de tout mon cœur qu’il réponde à toutes les graces que vous lui faites ; & qu’il travaille à se rendre d’autant plus habile, qu’il n’y aura point d’excuse pour lui, quand, on saura qu’il a eu l’honneur d’étudier sous vous. Parmi les méchantes qualités qu’il peut avoir, je suis sûr au moins qu’il en a une fort bonne ; c’est, mon R. P. qu’il connoît ce que vous faites pour lui, & qu’il me parle de vous avec