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ce qu’on voudroit pour une personne qui ne doit être sécourue que par les plus grands du Royaume.

Je suis vieux ; j’ai une niece[1] qui aime tous les Arts, & qui réussit dans quelques-uns. Si la personne dont vous me parlez, & que vous connoissez sans doute, vouloit accepter auprès de ma niece l’éducation la plus honnête, elle en auroit soin comme de sa fille ; je chercherois à lui servir de pere. Le sien n’auroit absolument rien à dépenser pour elle. On lui payeroit son voyage jusques à Lyon ; elle seroit adressée à Lyon à M. Tronchin, qui lui fourniroit une voiture jusqu’à mon Château, ou bien une femme iroit la prendre dans mon équipage. Si cela convient, je suis à vos ordres : & j’espere avoir à vous remercier jusqu’au dernier jour de ma vie, de m’avoir procuré l’honneur de faire ce que devoit faire M. de Fontenel-

  1. Me. Denis.