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REPONSE de M. le Comte d’Argenson
à Monsieur de Fontenelle.


Je n’ai point perdu de vue, Monsieur, la demande que vous avez faite, de faire passer sur la tête de M. de S. Gervais, votre parent, une partie de la pension de 1200 livres, que vous avez sur la Cassette. J’ai attendu le moment favorable d’en parler au Roi, & S. M. a bien voulu distraire six cents livres de votre pension en faveur de M. de S. Gervais, pour le mettre en état de se soutenir à son service.

Je serai fort aise si dans cette affaire j’ai réussi à vous satisfaire comme je le souhaiterois ; mais soyez persuadé qu’il me restera toujours l’envie de trouver de nouvelles occasions de vous faire connoître les sentiments avec lesquels je suis, &c.