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et impeccable, et l’Homme-Dieu, cette mort pouvait seule, disons-nous, satisfaire entièrement à la justice divine qui nous condamnait à subir la mort par suite du péché. L’Homme Dieu, seul pouvait acquérir, par ses propres mérites, le droit d’accorder aux hommes prévaricateurs, le pardon de leurs iniquités et la victoire sur le péché et la mort, sans offenser la justice éternelle.

Vous prêchant le mystère qui a été caché dans tous les siècles et tous les âges, et qui maintenant a été découvert à ses Saints ; auxquels Dieu a voulu faire connaître quelles sont les richesses de la gloire de ce mystère dans les gentils, qui n’est autre chose que Jésus-Christ reçu de vous, et devenu l’espérance de votre gloire. (Coloss. i, 26, 27.) Que si à cause du péché d’un seul, la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce, du don et de la justice, régneront dans la vie par un seul homme qui est Jésus-Christ. (Rom. v, 17.)

Il n’y a donc point maintenant de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, et qui ne marchent point selon la chair, parce que la loi de l’esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a délivré de la loi du péché et de la mort. Car ce qu’il était impossible que la loi fît, la chair la rendant faible et impuissante, Dieu l’a fait, ayant envoyé son propre Fils, revêtu d’une chair semblable à la chair du péché, et à cause du péché il a condamné le péché dans la chair, afin que la justice de la loi soit accomplie en nous qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’esprit. (Rom. viii, 1, 4.)

Q. Jésus-Christ a-t-il réellement souffert pour nous tous ?

R. Le sacrifice a été accompli en vue de tous les hommes ; il a mérité la grâce et le salut pour tous, mais il ne peut profiter qu’à ceux d’entre nous qui participent volontairement aux souffrances de leur Sauveur, étant rendus conformes à sa mort. (Philip. iii, 10.)