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auteurs de nos jours, autant il est impardonnable d’en agir autrement envers eux. C’est à cause de cela que, dans la loi de Moïse, des paroles insultantes contre un père ou une mère étaient punies de mort. (Voyez Ex. xxi, 16.)

Q. Pourquoi le commandement qui nous ordonne d’honorer nos parents contient-il une promesse de bonheur et de longévité ?

R. Pour engager plus fortement par une récompense palpable et sensible, à l’observance d’une loi qui sert de base, d’abord à la vie de famille, et puis à l’existence de la société elle-même.

Q. De quelle manière s’accomplit cette promesse ?

R. Les exemples des anciens patriarches démontrent que Dieu accorde une puissance toute particulière à la bénédiction des parents. (Voyez Genèse, xxvii.) La bénédiction paternelle affermit la maison de leurs enfants. (Sir. iii, 9.) Dieu, par sa providence parfaitement sage et juste, garde plus particulièrement l’existence et garantit la félicité terrestre de ceux qui honorent leurs parents, et si leur vertu se soutient parfaite, il leur prépare une récompense parfaite, qui est une vie immortelle et bienheureuse dans la patrie céleste.

Q. Pourquoi dans le premier des commandements qui traitent de l’amour du prochain est-il parlé en premier lieu de nos parents ?

R. Parce que nos parents nous sont plus proches que tous les autres hommes, selon l’ordre de la nature.

Q. Sous la dénomination de père et de mère, le cinquième commandement ne sous-entend-il pas encore quelqu’un d’autre ?

R. Oui, tous ceux qui, par des combinaisons diverses, nous tiennent lieu de nos parents, y sont compris.

Q. Qui sont donc ceux qui peuvent remplacer pour nous nos parents ?