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de fête, des jeux et des spectacles inconvenants, des chants mondains et l’intempérance dans le boire et le manger ?

R. De telles gens enfreignent la loi de Dieu, et souillent la sainteté de la fête. Car si des travaux innocents et utiles à l’existence matérielle ne conviennent pas aux jours saints, combien moins convenables encore sont des actes sans utilité, charnels et souvent vicieux.

Q. Le quatrième commandement nous ordonne de travailler durant six jours : ne condamne-t-il pas par là ceux qui les passent dans l’oisiveté ?

R. Sans nul doute, ceux qui dans les jours ordinaires ne se livrent pas aux occupations de leur état, violent ce commandement, puisqu’ils passent tout leur temps dans l’oisiveté et la dissipation.


DU CINQUIÈME COMMANDEMENT.


Q. Quels devoirs particuliers nous prescrit le cinquième commandement, relativement à nos parents, en nous enjoignant de les honorer ?

R. 1. De les traiter avec déférence et respect.

2. De leur obéir.

3. De les entretenir et de les soigner dans leurs maladies et leur vieillesse.

4. Après leur mort, comme durant leur vie, de prier pour le salut de leur âme, et d’exécuter fidèlement leurs dernières volontés, dès qu’elles ne sont pas contraires à la loi de Dieu et aux lois civiles. (Voyez II. Macc. xii, 43, 44. — Jérémie, xxxv, 18, 19. — Jean Damascène, Sermon sur les morts.)

Q. Quelle importance doit-on attacher au péché d’irrévérence envers les parents ?

R. Autant il est facile et naturel d’aimer et d’honorer les