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la confiance qu’on ne devrait mettre qu’en Dieu, ou qu’on appréhende leur influence sur notre sort. Ainsi, c’est une superstition que d’ajouter foi à un livre à cause de sa vétusté et de le préférer à des livres plus modernes qui contiennent néanmoins la même doctrine et prescrivent le même culte.

10. La paresse, relativement à l’étude de la piété, à la prière et au service divin.

11. L’amour de la créature de préférence au Créateur.

12. L’application à complaire aux hommes au point de négliger de plaire à Dieu.

13. La confiance en la puissance de l’homme, lorsque l’on compte entièrement sur ses propres forces et ses facultés, et même sur celles des autres hommes, et non sur la miséricorde et le secours qui nous vient de Dieu.

Q. Pourquoi doit-on penser que l’envie excessive de complaire aux hommes et la confiance en eux seuls sont contraires au premier commandement ?

R. Parce que cet homme à qui nous cherchons à complaire, ou en qui nous espérons au point d’oublier Dieu, devient en quelque sorte pour nous un autre Dieu que nous mettons à la place du Dieu véritable.

Q. Comment s’exprime l’Écriture sainte en parlant de cette complaisance pour les hommes ?

R. Saint Paul écrit aux Galates : Si je voulais encore plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Jésus-Christ. (Chap. i, 10.)

Q. Que dit l’Écriture sainte de la confiance en l’homme ?

R. Voici ce que dit le Seigneur : Maudit est l’homme qui met sa confiance en l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur. (Jérémie, xvii, 5.)

Q. Pour mieux remplir ses obligations envers Dieu, comment l’homme doit-il agir envers lui-même ?

R. Il doit renoncer à soi-même. Si quelqu’un veut venir