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vous souvenez que votre frère a quelque chose contre vous, laissez là votre don devant l’autel, et allez vous réconcilier auparavant avec votre frère, et puis vous reviendrez offrir votre don. (Matth. v, 23, 24.)

Q. Mais comment faire si celui qui m’en veut, à tort ou à raison, est absent, ou qu’il ne consente pas à se réconcilier avec moi ?

R. Dans ce cas il suffit de se réconcilier avec lui pour soi-même et au fond de son cœur devant Dieu dont l’œil scrute le fond des consciences. Vivez en paix, si cela se peut, et autant qu’il est en vous, avec toutes sortes de personnes. (Romains, xii, 18.)


DE LA SIXIÈME DEMANDE.


Q. Qu’entend-on, dans l’Oraison dominicale, sous la dénomination de tentation ?

R. Un concours de circonstances telles, qu’on se trouve exposé à un danger imminent, ou de perdre la foi, ou de tomber dans un péché mortel.

Q. D’où proviennent de pareilles tentations ?

R. De la chair, du monde par l’intermédiaire de nos semblables, et du démon.

Q. Que demandons-nous à Dieu par ces paroles : ne nous induisez point en tentation ?

R. Premièrement que Dieu nous préserve d’être tentés ; en second lieu, s’il est nécessaire que nous soyons éprouvés et purifiés par la tentation, qu’il ne nous y abandonne pas, et qu’il nous empêche d’y succomber.


DE LA SEPTIÈME DEMANDE.


Q. Quelle prière adressons-nous à Dieu par ces paroles : délivrez-nous du malin ?