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LIVRE TROISIÈME

PROLOGUE

PHÈDRE A EUTYCHE

Si vous voulez, mon cher Eutyche, lire le petit ouvrage de Phèdre, il faut un moment oublier les affaires ; votre esprit, libre alors, pourra goûter le charme de la poésie. — Mais, me direz-vous, ton mérite n’est pas tel, qu'il me faille perdre un seul des moments dûs à mes travaux. — En ce cas, que vos mains ne touchent point à ce livre, il ne saurait convenir à un esprit préoccupé. — Il viendra, répondrez-vous peut-être, quelques jours de fêtes, qui, en me donnant la liberté, m’appelleront à l'étude. — Hais, je vous le demande, lirez-vous ces bagatelles au lieu de vaquer à vos affaires, de visiter vos amis, d’être tout entier à

LIBER TERTIUS

PROLOGUS

PHfDRUS AD EUTTCIIDU

Phffidri libellos légère si desideras, Vaces, oportet, Eutyche, a negotiis, Ut liber animus sentiat vim carminis. Verum, inquis, tanti non est ingenium tuum, Momentum ut hors pereat officiis mais. Non ergo causa est, manibus id tangi tais, Quod occupatis auribus non convenit. Portasse dices : Âliquae venient feriae, Quas me soluto pectore ad studium vocenU Legesne, quaeso, potius viles nxnias, Impendas curam quam rei domestica^ Keddas amicis tempera, uxori vaccs,