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seignements. Babrius, de son côté, les tournant en ïambiques grecs, les a renfermées dans deux volumes, et Phèdre, d’une partie, en a formé cinq livres. Je publie à mon tour, en un seul livre, quarante-deux de ces fables, déjà traduites en latin sans aucun ornement, et je les développe en vers élégiaques. Vous aurez donc un ouvrage qui pourra récréer votre esprit, exercer votre imagination, alléger vos soucis, et vous indiquer toute la conduite de la vie. J’ai fait parler les arbres ; j’ai donné aux bêtes féroces la sensibilité de l’homme, aux oiseaux le talent oratoire, le rire aux animaux, afin de leur prêter au besoin une moralité qui convienne à chacun d’eux.