m PHEDRE, FABLES.
Desiderari cœpit, cujus flatibus Solebat excitari sallantis vigor. à regretter leur bon musicien qui, par les sons de sa flûte, animait les danses du souple Bathylle. Un Romain distingué allait donner des jeux et Leprince commençait alors à marcher. Il obtient, à force de prières et d’argent, que le musicien se montrera le jour même du spectacle ! Le moment venu, on ne parla dans le théâtre que du joueur de flûte ; les uns soutenaient qu’il était mort, d’autres qu’il allait paraître tout à l’heure. On baisse la toile, le tonnerre gronde et les dieux parlent selon leur coutume. Le choeur alors entonne un bymne inconnu au joueur de flûte récemment revenu et dont le sens était : « Rome, réjouis-toi, tu renais, le prince est sauvé !» On se leva pour applaudir. Leprince aussitôt d’envoyer des baisers, croyant que ses admirateurs le félicitaient. Les chevaliers voient sa sotte erreur et ils demandent en riant de tout cœur que l'hymne soit répété. On le recommence, notre homme de se prosterner jusqu'à terre, et les chevaliers d’applaudir encore pour se moquer de lui. Le peuple pensait qu’il voulait une couronne. Nais dès que son histoire fut connue sur tous les gradins. Le-
Erat facturuï ludos quidam nobilis
Et incipiebat ingredi Princeps. Eum
Adducit pretio, precibus, ut tantummodo
Ipso ludorum ostenderet sese die.
Qui simul advenit, rumor de tibicine
Frémit in theatro. Quidam affirmant mortuum.
Quidam in conspectum proditurum sine mora.
Aulaeo misso, devolutis tonitnibus,
Di sunt loculi more translatitio.
Tune chorus ignotum et modo reduclo canticttm
Imposuit, cujus haec fuit sententia :
« Lselare, incolumis Roma, salvo principe ! »
In plausus consurrectum est. Jactat basia
Tibicen ; gratulari fautores putat.
Equester ordo stultum errorem inlclligit^
Magnoque risu canticum repeti jubet.
Ileratur illud. Domo meus se in pulpito
Toium proslernit : plaudit illudens equcs ;
Bogare^populus hune coronam exislimal.
Ut vfN cuncis uotuit res omnibus^