LIVRE IV. «7
un bon morceau, saute dessus ; mais aussitôt il est pris et tué ; un second de même, puis un troisième, puis quelques autres encore. Enfin, vint un vieux routier qui souvent avait évité pièges et ratières ; du plus loin qu’il aperçut la ruse de la fine Belette, il lui dit : « Porte-toi aussi bien qu’il est vrai que tu es farine.»
FABLE III
LE RENARD ET LES RAISINS
Un Renard affamé convoitait des Raisins pendant au haut d’une treille. Il sauta de toutes ses forces, mais sans y atteindre : « Ils ne sont pas mûrs, dit-il en s’en allant, et je ne veux pas les cueillir verts.»
Ceux qui déprécient ce qui est au-dessus d’eux doivent prendre pour eux cet apologue.
Assiluit, et compressus occubuit neci : Aller similiter periit, deinde et tertius. Aliquot secutis, venit et retorridus, Qui ssepe laqueos et muscipula effugerat : Proculque insidias cernens bostis callidi : Sic valeas, inquit, ut farina es, quœ jaces.
FABULA III
▼ ULPIS ET UTA
Famse coacta Vulpis al ta in vinea Uvam appetebat, summis saliens viribus. Quam tangere ut non potuit, discedens ait : Nondum matura est, nolo acerbam sumere.
Qui, facero quap non possunt, verbis elevantg Adscribere hoc debebunt eiemplum sibi.