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dédicace.

contrées que je visiterais, une heureuse inspiration me fit donner la préférence à l’Inde hollandaise. Contre mon attente, je fus accueillie par les employés et les officiers de tout rang avec tant de prévenances, et secondée d’une manière si efficace, qu’il me fut possible de faire des voyages comme je n’en avais fait jusqu’ici dans aucun pays. Je le répète, ce sont ces hommes généreux qui m’ont mise à même d’entreprendre mon second voyage autour du monde.

Indépendamment de l’appui des fonctionnaires publics et du gouvernement hollandais, j’ai encore trouvé aide et assistance chez les Allemands, mes compatriotes. Ces derniers m’ont fait cadeau d’une carte d’aller et de retour pour Batavia. Les directeurs des deux compagnies des Indes, MM. Cores de Vries et Fraser, m’accordèrent plus tard un libre passage sur tous leurs bateaux à vapeur.

Ne pouvant pas autrement exprimer ma reconnaissance à tous ces messieurs, je les prie de vouloir bien accepter la dédicace de cet ouvrage, et agréer l’assurance que je sais parfaitement apprécier toutes leurs bontés pour moi et que j’en garderai toujours le plus précieux souvenir.

Les Américains du Nord ont également droit à ma reconnaissance, car ils m’ont souvent accordé le passage gratuit sur leurs vaisseaux à voiles et sur leurs superbes vapeurs, et, si j’excepte l’Inde hollandaise, on ne m’a reçue nulle part ailleurs avec autant de distinction qu’aux États-Unis. Que les Américains veuillent donc bien agréer aussi mes sincères remercîments.

Ida Pfeiffer.