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AUX

HOLLANDAIS DES INDES

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GAGE DE LA PLUS PROFONDE RECONNAISSANCE.

Je sais qu’on ne lit guère les dédicaces ni les préfaces. Mais je ne puis livrer au public le journal de mes voyages sans parler des employés et des officiers de l’Inde hollandaise, qui m’ont fourni les moyens de les accomplir.

En quittant ma patrie, je ne songeais nullement à faire un second voyage autour du monde. La somme dont je pouvais disposer était peu considérable. Le gouvernement autrichien m’avait, il est vrai, accordé cent cinquante livres sterling ; mais cela n’aurait pas suffi pour subvenir aux frais d’un si grand voyage.

J’étais allée à Londres seulement avec l’intention de m’embarquer pour l’Australie ; il me fallut renoncer à ce projet, car on venait de découvrir en Australie les riches mines d’or qui, en attirant les émigrants de tous les pays, y faisaient renchérir la vie au delà de toute idée.

Après avoir hésité quelque temps sur le choix des